Accueil » philosophie » Courrier à Étincelles

Courrier à Étincelles

etincellesJ’avais adressé  un courrier à la revue du PRCF (la revue EtincelleS), en septembre dernier. Je viens tout juste de recevoir le numéro suivant qui  publie ma lettre dans sa rubrique de courrier des lecteurs et lui répond longuement   de façon très argumentée et détaillée. J’en suis très honoré. Je ne pense pas qu’il puisse y avoir un inconvénient à ce que je publie ici cette réponse. J’en profite pour inviter mes lecteurs à s’abonner à cette revue  (ce qui peut se faire à cette adresse : http://www.initiative-communiste.fr/abonnement-etincelle/).

On trouvera en gras le texte de ma lettre. La réponse suit. Elle reprend ce que le philosophe Georges Gastaud a développé longuement dans les quatre tomes de son traité « Lumière communes – traité de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique ». J’invite mes lecteurs à faire l’effort de lire ce traité avec patience et attention comme je le fais moi-même. Je n’en suis qu’au tome 2 !

Les quelques remarques que j’ai ajoutées aux réponses de Georges Gastaud n’ont pas pour objet de les contester mais seulement d’éviter tout malentendu sur cet échange.  Elles seront en gris. Les articles du numéro de septembre de la revue (n°35) traitaient du matérialisme dialectique comme base de l’ontologie du marxisme. Ils étaient parfaitement clairs et convaincants sur la question centrale du matérialisme, la nécessité de le réaffirmer et de le réactualiser face à l’avancée des sciences (en particulier la physique). Mais je les ai trouvés beaucoup plus obscurs sur la question de la dialectique. La critique que je leur ai adressée dans mon courrier portaient non pas sur leur contenu mais sur l’ordre d’exposition des idées. j’ai d’abord situé la place de la dialectique dans le développement de la pensée humaine, comment elle a été exposée par la philosophie, comment elle est aujourd’hui comprise et diffusée, pour arriver à la question de  sa réactualisation. Les différentes parties de mon courrier ont été habilement découpées par la revue pour les rendre plus lisibles et faciliter la réponse. Je reprends tout cela ici tel qu’il se présente dans le numéro qui vient de paraître (n°36).

***

Courrier : C’est parce que le réel obéit à la règle du tiers exclu que la logique formelle est valable et efficace. De même ce n’est que dans la mesure où le réel est dialectique que la dialectique est un mode de pensée efficace. Mais, de même que le réel n’est pas seulement logique, il n’est sans doute pas seulement dialectique. Sa complexité outrepasse toujours nos capacités de pensée. La pensée humaine court toujours après la complexité du monde. C’est pourquoi plutôt que de retrouver dans les philosophies antiques des bribes de dialectique, il m’aurait paru efficace de commencer par examiner ce que c’est que penser. Car, comme l’enfant refait pour lui-même le chemin qui mène à la capacité à la pensée abstraite (voir Piaget), les modes de pensée ont évolué avec le temps. L’humanité est passée de la pensée comme vision qu’on voit à l’œuvre chez Homère à la dialectique telle que Marx et Engels l’ont mise en œuvre et par là-même inventée.

Réponse de G. Gastaud (GG) : Ontologiquement, le réel précède la pratique humaine et la pensée qui doivent sans cesse élargir leur formes et contenus pour connaître le monde et le transformer. Mais cela n’implique pas que « le réel n’est pas seulement logique ou dialectique », ce qui reviendrait à faire droit au mystère et à l’irrationnel, bref à fixer une limite a priori aux Lumières. Si la pensée scientifique doit sans cesse s’élargir pour embrasser le réel, c’est bien pour que le dépassement des formes supérieures d’intelligibilité ou de « dialecticité » propres à un moment donné de la connaissance permette d’accéder à des formes supérieures de rationalité. L’intérêt de la dialectique – qui, soit dit en passant, intègre le tiers exclu tout en le relativisant – c’est qu’elle comporte la capacité de se transformer, de refuser toute dogmatisation. Au passage, le thème de la « complexité » est équivoque. D’abord il peut arriver qu’un progrès cognitif soit une simplification, et non une complexification, voir qu’il soit les deux à la fois quand l’accès à des principes d’une plus grande généralité (par ex. dans le domaine du nombre, de l’espace physique, etc.) permet à la fois d’unifier un champ donné (maths, physique, biologie …) et d’envisager, voire de deviner une infinité de cas particuliers que le préjugé initial d’une fausse simplicité rendait tout bonnement invisibles. Le complexe lui-même doit s’appréhender dialectiquement, comme unité d’une diversité de l’unité ou diversification de l’unité, faute de quoi il devient vite un obstacle épistémologique… et pratique comme si le réel était toujours « trop complexe » pour permettre son appréhension théorico-pratique…. Résumons-nous : le caractère inépuisable du réel, voire sa complexité, ne doivent pas abonder le thème de l’irrationalité du monde matériel, un thème décourageant qui n’est que trop à la mode, y compris dans certaines revues scientifiques « grand public »….

Michel LEMOINE (ML) : Lorsque j’ai rédigé mon courrier j’avais en vue l’ordre d’exposition et non l’ordre ontologique. Je ne conteste nullement la primauté du réel sur la pensée. Il a de soi (au moins pour moi !) que pour penser il faut commencer par avoir un cerveau, un langage et tout ce que cela implique : nature, société, culture et leur lien propre (primauté de la nature sur la culture). Quand je dis que la complexité du réel outrepasse notre capacité actuelle de pensée, ce n’est nullement pour faire place à l’irrationnel (qui est le plus souvent obscur et non complexe). Je fais seulement le constat que la science a souvent été contrainte d’élaborer de nouveaux outils (en particulier mathématiques) pour ouvrir de nouveaux champs du savoir. Ces nouveaux outils ne sont pas tous dialectiques. En tout cas rien ne permet d’assurer qu’ils le seront toujours. On ne peut pas donner au mot dialectique un sens indéfiniment extensible.  

La particularité de la dialectique est qu’elle a d’abord était formalisée par Hegel avant d’être mise en œuvre par Marx  dans l’étude concrète de la réalité nouvelle qu’était le capital. Tandis que la logique formelle a été utilisée par le commun des hommes avant d’être une science dont les premiers éléments ont été exposés par Aristote. Parce qu’elle a été formalisée avant d’être mise en œuvre, la dialectique souffre depuis le 19ème siècle d’être réduite à un schéma qui pour le grand public se réduit à la suite thèse/antithèse/synthèse-dépassement et au célèbre passage de la quantité à la qualité. C’est ainsi qu’elle m’avait été présentée au lycée et quand elle est critiquée c’est toujours à cela qu’elle est réduite.

GG : Dès l’antiquité et sans doute dès l’ainsi dite « préhistoire », il y a eu une logique et une dialectique spontanées, toutes deux imposées par la réalité et par le besoin éprouvés par les hommes de se mesurer à elle, et l’une et l’autre n’ont été « formalisées » qu’après coup. Héraclite en Grèce et les antiques penseurs chinois du yin et du yang en témoignent, sans parler de Platon et de ses subtils dialogues Parménide et le Sophiste, tout entier centré sur la notion paradoxale de l’altérité comme négation.

Quant au marxisme, il ne s’est pas contenté d’appliquer la dialectique hégélienne au capital, il l’a travaillée dans le champ des sciences de la nature (Dialectique de la nature de Engels) et il a réélaboré largement son contenu (Engels, Lénine, voire Mao, Sève). Il n’est pas exact non plus que la dialectique ait été formalisée avant d’être utilisée : il suffit de penser au calcul infinitésimal de Leibniz, ou à l’Essai de Kant pour introduire en philosophie le concept de grandeur négative pour voir que les hommes sont tombés sur des dialectiques concrètes en maths, en dynamique, voire en psychologie, bien avant d’être en état de « formaliser » la chose : seulement Kant voyait encore la dialectique, comme Aristote, une logique de l’apparence, alors que Hegel a eu l’audace de rapporter la dialectique à l’être, à l’essence et au concept. Comme l’a montré Sève, la Dialectique transcendantale de Kant voit dans l’étude des « antinomies de la raison pure » le résultat principal de deux mille ans de développement métaphysique, si bien que la dialectique est moins un déni de la logique traditionnelle qu’elle n’en constitue la réaffirmation et le dépassement dynamiques. Dans les articles d’EtincelleS, il est exact qu’on ne revient pas sur l’ensemble des définitions de base, mais d’une part ce n’est pas la première fois qu’EtincelleS développe ces questions (cf. entre autres le n° spécial de 2004 d’EtincelleS intitulé Sur la dialectique de la nature), mais des livres récemment édités par Delga et présentés par le récent numéro d’EtincelleS reviennent sur ces questions. S’il est nécessaire de repréciser les choses, disons après Lénine que « la dialectique est l’étude de la contradiction dans l’essence même des choses ».

ML : les antinomies de la raison pure de Kant me semblent l’illustration même de l’impuissance d’un mode de pensée à aborder certains problèmes. A partir de petits raisonnements Kant démontre ou plutôt croit démontrer qu’on ne peut pas trancher la question de l’infinité de l’univers. Il croit avoir   démontré de façon valide à la fois que l’univers est infini et qu’il est fini. Ce n’est pas de la dialectique, seulement de la confusion ! Il aurait dû remettre en cause sa méthode et non la raison. Il suffit de le comparer au poète  Edgar Alan Poe qui, simplement en observant l’obscurité du ciel nocturne, a levé l’aporie. Poe n’était pas plus intelligent que Kant, sa pensée fonctionnait de façon bien différente et bien mieux adaptée à ce problème spécifique. Kant était encore très proche de la scolastique, Poe en ignorait certainement tout.

Je suis très réticent face à cette tendance à trouver de la dialectique par bribes ici ou là comme on trouverait des « remarques intéressantes » dans la copie d’un élève. Je vais préciser cela plus loin au sujet des « modes de penser ». Qu’il me suffise de dire ici qu’on ne peut percevoir le mode de pensée d’un philosophe que si on se situe à bonne hauteur, que si on voit sa pensée dans son déploiement et son étendue.

GG : Concernant la philosophie et plus précisément la philo marxiste, que faisons-nous, M. Lemoine et moi-même qui lui répond en ce moment (GG), sinon les pratiquer de concert, ce qui reste la meilleure manière d’en réaffirmer l’existence… Comme toute pratique, la philosophie (marxiste ou non marxiste) existe avant de se définir et la première des choses, si l’on prétend les définir de manière autre que spéculative, est de ne pas nier l’existence de la philo marxiste comme l’ont fait trop d’auteurs enclins à réviser le marxisme sur ce plan. Parmi eux, L. Sève est, malgré cela, un philosophe marxiste de première importance…. Nous sommes « classiques » en matière de définition de la philosophie et nous nous référons par exemple à Engels, dans son Ludwig Feuerbach et la fin de la philosophie classique allemande, ou à Lénine et à son Matérialisme et empiriocriticisme. Tous deux renvoient la philosophie, pour faire vite, à l’étude de la « question fondamentale » posée par les rapports entre la pensée et la matière. Il s’agit bien d’un terrain spécifique, quoique d’une extrême généralité et dans notre livre paru chez Delga, Lumières communes, traité de philosophie à la lumière du matérialisme dialectique, nous pensons la philosophie – y compris ses contradictions propres et son lien d’essence avec le champ politico-idéologique, à partir de la spécificité de son objet, en quoi nous nous opposons à Althusser. En tout cas, contrairement à ce que semble dire notre lecteur, il n’y a rien de futile à défendre l’idée d’une philosophie marxiste alors que nombre de « grands noms » de la philosophie marxiste ont passé leur temps à en nier la réalité et la légitimité au cours des dernières décennies sans se rendre compte qu’ils tombaient eux-mêmes dans le paradoxe d’Aristote (s’il faut philosopher, il faut philosopher : s’il ne faut pas philosopher, il faut encore philosopher pour le démontrer).

ML : une partie de cette réponse concerne la critique de L. Sève dont j’ai parlé dans ce qui suit.

Je note que votre présentation de la philosophie est faite ici « pour faire vite ». Je ne peux que dire qu’elle me parait quelque peu réductrice. Elle réduit la philosophie à son objet. J’aurais pensé quant à moi que la philosophie n’a pas d’objet spécifique, qu’elle est plutôt une pensée réflexive, une forme particulière de rapport de la pensée au monde et à elle-même. J’ai développé cela dans un article à ce sujet. Sur le fond du débat : comme je ne sais pas où et en quels termes L. Sève a contesté qu’il puisse exister une philosophie marxiste, je ne sais trop quoi en  dire. Je ne peux pas penser qu’après avoir longuement écrit sur la « question fondamentale », il se serait avisé qu’elle n’avait pas de place chez Marx. Elle est d’ailleurs chez tous les vrais philosophes au moins en « filigrane ». Il doit s’agir d’autre chose.

images1C’est pourquoi  j’aurais trouvé judicieux qu’Etincelles commence par cette idée que les modes de pensée évoluent, que penser n’est pas une opération dont la forme serait immuable (ce que ne veut pas dire que les penseurs du passé étaient moins intelligents que les modernes – ils l’étaient différemment, c’est tout). Ensuite il aurait été utile de dire ce qu’est de façon très générale la dialectique. Car j’ai été gêné dans ma lecture par ces manques : à aucun moment, il n’est dit ce qu’est en définitive  la dialectique si bien que j’imagine qu’un lecteur qui ne l’aurait abordée qu’au lycée pourrait se dire qu’on complique bien une chose élémentaire et que tout cela n’est que phraséologie pompeuse pour quelque chose qu’il pense maîtriser sans peine. De même, mais c’est moins important, je crois que cette polémique avec Lucien Sève au sujet de la réalité d’une philosophie marxiste parait bien vaine dès lors qu’on ne dit pas ce qu’on entend par philosophie. J’imagine qu’un débat ferait apparaitre des idées différentes sur ce qu’est la philosophie.

GG : c’est une évidence que les modes de pensée évoluent et s’il faut le répéter, c’est à la condition d’ajouter…. dialectiquement que cette évolution ne se fait pas au petit bonheur, qu’elle possède un sens (mieux appréhender le réel en vue de sa transformation), qu’elle réaffirme un contenu de plus en plus général et épuré de ses formes parasitaires ou trop particulières (par exemple, Hegel ne rejette pas le principe de non-contradiction, il pose l’identité via la contradiction et la négation de la négation) ; sans cela, on tombe – en politique, dans l’opportunisme, comme ceux qui affirment que le prolétariat n’existe plus, que la dictature du prolétariat appartient au passé, etc. – et en philosophie dans le relativisme. Donc, en droit les « modes de penser » ne se contentent pas d’évoluer, ils progressent et ce progrès serait impensable si quelque chose ne résistait pas et ne se réaffirmait pas – sous des formes souvent très paradoxales – à des niveaux différents.

ML : que les modes de pensée progressent est évident seulement pour les gens qui sont assez familiers avec la philosophie et qui comprennent qu’il n’y a pas de sens à vouloir réfuter (ou adopter dogmatiquement) une philosophie du passé. Il faut seulement la comprendre et surtout comprendre comment elle s’est construite, comment pensait le philosophe qui l’a conçue. Une grande philosophie met en œuvre un nouveau mode de pensée mais elle ne le fait que rarement explicitement. Si bien que le débat entre philosophes porte sur la métaphysique et d’autres questions mais presque jamais sur le mode de pensée lui-même.  

Je voudrais ajouter par ailleurs, que selon moi, il faut user avec parcimonie du mot « dialectique ».  Il n’y a guère de sens  à qualifier de « dialectique » la moindre souplesse tactique ou dans la pensée, chaque balancement du pour et du contre, comme on le voit faire souvent pour se donner un air supérieur. (J’ai en tête par exemple à ce sujet un texte de Lacan où, dans la présentation du cas « Dora » par Freud, il voit des « retournements dialectiques » chaque fois que Freud dit noir quand Dora dit blanc !). Trop de dialectique vide le mot de tout sens repérable !

Par ailleurs, je ne comprends pas exactement ce que vous voulez dire quand vous affirmez que l’évolution des modes de pensée serait dialectique : elle me parait faite de ruptures (de progrès) dont la source est à trouver, non dans un automouvement, mais dans les nouveautés de l’époque (science, politique, découverte d’autres civilisations etc.) et ne se trouve  donc ni dans de mystérieux changements d’épistémè  ni dans des « dépassements » ou « sauts qualitatifs » auxquels l’adjectif « dialectiques » n’apporterait rien. En retour cette évolution des modes de pensée contribue à l’apparition de nouveautés dans tous les domaines. Ce mouvement réciproque et complémentaire est, en revanche, effectivement dialectique. Il contient ce qui fait le cœur de la dialectique telle que je la comprends : rapport, système et devenir.

 vasili-vasilevich-sokolov-storming-the-winter-palace-1962 Tout cela je ne peux pas l’expliquer dans le cadre d’une lettre (qui de toute façon est déjà trop longue pour être publiée). Je l’ai développé dans mon blog (lemoine001. Com sur wordpress) dans plusieurs articles. J’y explique dans un article du 30 septembre 2014 ce que j’entends par philosophie. Cet article est suivi d’une série d’articles portant principalement sur les philosophes antiques appelés sophistes et sur quelques auteurs modernes). Ces articles ont pour ambition de retracer la lente constitution de la pensée moderne et l’entreprise de brouillage dont elle est l’objet chez des penseurs modernes tels que Deleuze). La poursuite d’un tel travail à travers toute l’histoire de la philosophie (et principalement de la métaphysique) est bien au-delà de mes compétences.

GG : Votre lettre n’est pas trop longue, bien au contraire nous vous savons gré de votre concision et bien entendu, nous appelons nos lecteurs à consulter votre blogue comme ils pourront consulter prochainement un mode consacré au matérialisme dialectique qui publie l’ensemble du traité Lumières communes et qui republiera à l’occasion le numéro spécial d’EtincelleS intitulé Sur la dialectique. Bien entendu, les sophistes sont d’authentiques philosophes et leur rôle dans l’élaboration de la pensée dialectique, très en amont de Hegel, est majeur (ils ont poussé la logique spontanée dans ses retranchements et ouvert la voie à la résolution dialectique ou prédialectique de ses apories par Platon et Aristote, sans parler de Hegel).

ML : il ne me reste plus ici qu’à vous remercier pour l’attention que vous avez accordée à mon courrier.

Sur les sophistes : mes connaissances sont quasi nulles auprès des vôtres, cependant je vois, chez le peu que j’ai étudiés, plus de pensée mantique que de dialectique. Et chez Platon lui-même encore beaucoup d’archaïsmes et une démarche souvent laborieuse.

Un article du 16 juin 2013 s’était fixé la gageure de dire en une page ce qu’est la dialectique. Je suis  conscient de ses limites mais il me parait néanmoins indispensable pour dire que quoi l’on parle tout simplement. Un article du 18 mars 2014 sur la VIème thèse sur Feuerbach discute la distinction entre nature et culture. Voir aussi « la pensée comme vision » le 17 octobre 2013 et « qu’est-ce qui fait l’unité du genre humain » le 16 octobre 2015.

GG : Tout cela est très alléchant, nous invitons nos lecteurs à vous rendre visite et nous sommes honorés de compter notre correspondant parmi nos lecteurs sainement et constructivement exigeants.

Tout cela est à la disposition de la revue Etincelles qui peut en faire ce que bon lui semblera pour alimenter la discussion que son dernier numéro peut susciter et suscitera je l’espère.

GG : Notre revue ne demanderait pas mieux que de développer ce débat philosophique et sans doute y reviendra-t-elle, mais d’une part elle est généraliste et doit aussi s’occuper d’économie, d’histoire, etc., d’autre part, elle ne paraît, pour des raisons matérielles et financières – que trois fois par an… pour l’instant. Cela signifie que chaque lecteur peut nous aider fortement en faisant des abonnements autour de lui pour que nous puissions nous étoffer, élargir notre base matérielle et mieux répondre ainsi aux besoins de réflexion que nous suscitons sans toujours être en était de « suivre la demande ».

 

Une réflexion sur “Courrier à Étincelles

  1. Je suppose que vous êtes conscient que la thématique n’est pas de toute première évidence!
    J’ai beaucoup de mal à comprendre et, a fortiori, à suivre le fil!

Laisser un commentaire