De l’Allemagne

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Voilà longtemps que je n’avais pas visité une exposition à Paris. Il faut trop d’attente pour ne faire qu’apercevoir quelques œuvres par-dessus les épaules de toutes sortes de bavards et de pédants. C’est frustrant, horripilant et pousse au meurtre. J’espérais qu’une exposition comme  « de l’Allemagne » attirerait moins les foules surtout à l’heure du déjeuner. Dans l’ensemble, cela s’est vérifié.

Mais cette exposition est difficile, en tout cas pour quelqu’un comme moi, qui ne sait quasiment rien de l’histoire culturelle allemande.  Peut-être les commissaires avaient-ils prévu le cas. Ils ont fait en sorte que l’on voit en entrant le célèbre tableau que nous avions tous dans nos manuels scolaires et qui représente Goethe dans la campagne italienne. Mais dès qu’on a franchi le seuil, s’en est fini des références familières. Nous voilà directement confrontés au mouvement artistique des « nazaréens ». Ces peintres du début du 19ème siècle rêvaient d’un retour au moyen-âge pour l’ambiance et à  Dürer pour l’esthétique, c’est-à-dire à un empire germanique d’avant la réforme et à un art minutieux et d’inspiration religieuse. Ils se sont exilés à Rome et convertis au Catholicisme. Leur peinture a bénéficié aussi de l’influence de l’école italienne de la renaissance, leurs thèmes viennent du Nouveau Testament et la mythologie grecque. Leur style se voulait « primitif ». Ne me demandez pas leurs noms, je les ai déjà oubliés mais je sais que grâce à internet et wikipédia je pourrais les retrouver sans peine.

La confrontation directe avec ce mouvement qui tenait à la fois de la secte religieuse et du courant artistique, nous met directement dans l’ambiance allemande : un pays morcelé, divisé, qui venait tout juste d’être bousculé par la fougue napoléonienne et ne savait ni comment s’unifier ni comment retrouver sa paisible vie provinciale d’avant l’occupation napoléonienne. Dans cette ambiance l’art, la littérature et la philosophie tenaient lieu de politique. Tout ce qui ne pouvait pas être accompli dans la réalité, l’était dans l’idéal et dans l’art. Cette atmosphère d’agitation cérébrale romantique et d’impuissance politique m’était déjà connue par la correspondance du jeune Marx. Elle l’irritait au plus haut point et il la fustigeait sous le thème du philistanisme.

Mais cette peinture pouvait bien être « philistine », elle n’en est pas moins d’une grande beauté.  Elle  permet de donner un contenu à l’opposition du dionysiaque et de l’apollinien dont je pensais qu’ils étaient une invention nietzschéenne. Il semble que ce ne soit pas le cas et que la tension entre ces deux régimes esthétiques, entre ces formes de vie, était déjà un thème de la sensibilité allemande dès le début du siècle.

L’exposition se poursuit par le second temps de l’évolution artistique en Allemagne avec l’exaltation du sentiment national à la fois dans le paysage et dans l’architecture. La cathédrale de Cologne est ainsi un thème pour magnifier le génie allemand. C’est la plus haute cathédrale d’Europe et j’ai appris que sa construction, qui avait été interrompue au moyen-âge, a été achevée dans le cadre de ce mouvement artistique. On comprend mieux en voyant les magnifiques représentations de cette cathédrale, l’importance singulière qu’avait pour Nietzsche la redécouverte du caractère « allemand » de la cathédrale de Strasbourg à l’occasion de l’occupation de l’Alsace par les troupes de Bismarck. Celui qui fustigeait les  allemands était lui-même allemand jusqu’à la moelle.image 2

Une autre chose apparait dans la peinture de paysage : c’est la volonté de dépasser l’opposition du beau et du sublime. Cette ambition n’a de sens qu’en référence à l’esthétique Kantienne. Elle est par conséquent, elle aussi, très allemande. Les peintres, dont j’ai également déjà oublié le nom, ont su combiner dans leur peinture une connaissance claire de la géologie et de la formation du paysage et un subjectivisme qui le recompose et le transfigure. Un thème majeur était celui des racines, de l’arbre poussant sur un tumulus, symbole d’une Allemagne régénérée en trouvant sa substance dans son passé lointain. Une autre façon d’exprimer la même aspiration se voit dans des tableaux dont les thèmes viennent du folklore et du conte. Le style en est encore une fois « primitif » c’est-à-dire qu’il affecte de traiter la perspective et les postures des personnages à la manière de la peinture du moyen-âge.

J’ai appris, en voulant voir ce qui s’écrivait autour de cette exposition, qu’elle donnait lieu à une polémique dénonçant son caractère tendancieux et réducteur. Elle reprendrait « tous les clichés du voisin sombre et romantico-dangereux ». Autrement dit, elle aurait cherché à prouver que le nazisme était le destin de l’Allemagne.

Pourtant, cette exposition fait bieimage 3n apparaitre une rupture avec l’art de 19ème siècle, romantique et réactionnaire, nationaliste et irrationaliste mais qui restait étranger à l’idée de violence, et à la haine aussi bien de soi que des autres. La rupture qui est mise en évidence est plutôt celle de la guerre quatorze. Après la guerre, la peinture représente la mort, les blessures, la douleur, la violence, la démence. Elle est volontairement déstructurée. Le contraste est absolu entre un tableau comme celui de la première salle représentant « Apollon parmi les bergers » et un tableau de la fin. Dans le premier, les corps sont sains et puissants, la peau est claire et pleine de vie. Dans le dernier les corps sont flasques et maladifs. Ils ont la peau terne, marquée, presque bleue. Les regards sont vides. La démence n’est pas loin. Le thème de l’enfer se répète et s’amplifie. Ce qui se montre, c’est bien une Allemagne déjà nazie comme celle qu’évoque un film comme « le ruban blanc ». Mais il y a la guerre entre la première Allemagne et celle-ci.

Shlomo Sand : comment j’ai cessé d’être juif.

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De l’historien israélien Shlomo Sand j’avais déjà lu « comment le peuple juif fut inventé » dans lequel il réfutait l’idée d’une continuité historique d’un peuple juif. Il y démontrait ou plutôt il rappelait  que les juifs n’ont pas été forcés à l’exil après la destruction du temple de Jérusalem en 70. Non seulement il n’y a aucune trace historique d’un tel événement mais les hébreux étaient un peuple de paysans qu’il était rigoureusement impossible de déplacer avec les moyens de l’époque. Jusqu’au quatrième siècle le judaïsme était une religion prosélyte. Ce n’est qu’après le quatrième siècle que la pression du christianisme l’a forcé au repli et à se fermer. Il a subsisté sur les marges du monde chrétien : en Afrique du nord avec les Berbères et aussi, un peu plus tard, chez les Khazars dans le Caucase russe. Les Khazars seraient à l’origine des juifs slaves de l’Europe de l’Est. Les juifs de l’ouest étant quant à eux originaires d’Afrique du nord et d’Espagne.

Cela ne m’avait pas étonné. J’avais également lu en 2002 le livre d’Israël Finkelstein et Seil Asher Silberman « La Bible dévoilée » qui démontrait que la « sortie d’Egypte » était également une légende et que la Bible et l’invention du monothéisme avaient servi l’unification des royaumes juifs d’Israël et de Juda sous un seul roi, avec une seule religion et une seule capitale Jérusalem. Il n’existe aucune trace archéologique d’une conquête du pays de Canaan ni aucune mention Egyptienne de cette fuite d’Egypte en revanche les traces abondent à la fois dans la Bible et en archéologie du travail d’unification.

Dans son nouveau livre Shlomo Sand dit que les juifs sont un « grand mélange ». Il leur refuse le titre de peuple. On applique le mot peuple à des populations qui ont en commun des pratiques et des normes culturelles laïques (langue, nourriture, musique etc.). Or, les juifs n’ont en commun qu’une religion. L’idée d’une race juive est réfutée par la biologie  (elle est une invention de l’antisémitisme du 19ème siècle) ; celle de « traits juifs » est démentie par la simple observation. S’il n’y a ni peuple ni race juive, que reste-t-il et que sont devenus les juifs du premier siècle ? Voici ce qu’en disait Shlomo Sand dans un article du Monde Diplomatique de 2008 : « Une partie d’entre eux se convertit au christianisme au IVe siècle, tandis que la grande majorité se rallia à l’islam lors de la conquête arabe au VIIe siècle. La plupart des penseurs sionistes n’en ignoraient rien : ainsi, Yitzhak Ben Zvi, futur président de l’Etat d’Israël, tout comme David Ben Gourion, fondateur de l’Etat, l’ont-ils écrit jusqu’en 1929, année de la grande révolte palestinienne. Tous deux mentionnent à plusieurs reprises le fait que les paysans de Palestine sont les descendants des habitants de l’antique Judée ». Mais, attention, Shlomo Sand précise aussitôt que les palestiniens n’en constituent pas pour autant un peuple originaire. La population de l’Israël antique était déjà une population mélangée comme il arrive d’ailleurs à tout peuple colonisé et elle n’a cessé de se mélanger au cours des siècles.image 1

Shlomo Sand a donc démontré que le judaïsme n’est  rien d’autre qu’une civilisation religieuse qui s’est transmise à travers les âges. Ses bases sont le Talmud, le Midrash et la Thora. Il y un peuple israélien, une langue israélienne, il y a une littérature et un cinéma israélien. Il y une culture israélienne mais Il n’y a pas, en dehors de la religion, de culture commune à « la diaspora juive ».  Si cela pose problème, c’est qu’un peuple a une patrie tandis que les religions n’en ont pas et que Hébron, Bethléem, Jéricho, Jérusalem, qui sont l’Israël biblique, se trouvent en Cisjordanie tandis que Tel-Aviv ou Haïfa, qui sont dans l’Israël actuel, n’en étaient pas. Le sionisme était à son origine un mouvement de révolte contre l’aggravation des persécutions consécutives à la constitution des nationalités dans l’Europe du 19ème siècle. C’était un mouvement laïc qui avait besoin d’inventer un peuple mais qui organisait l’immigration vers l’Angleterre, la France ou les Etats-Unis plutôt que vers la Palestine. En devenant un mouvement religieux qui se fonde sur le mythe d’un peuple/race juif, pour asseoir ses prétentions sur la Cisjordanie, il a créé un Etat qui ne peut pas être une démocratie puisqu’il n’appartient pas à son peuple mais à un peuple fictif constitué de tous les juifs de la terre. Quiconque est reconnu juif peut prétendre à la citoyenneté israélienne tandis qu’un palestinien né et éduqué en Israël, parlant l’Hébreu, se la voit refusée. C’est cela que récuse Shlomo Sand car son statut de juif l’associe à une entreprise qu’il condamne tandis que lui est refusée une citoyenneté commune avec ses propres étudiants « arabes » de l’Université de Tel-Aviv.

Reste le ciment constitué par la persécution. Jean-Paul Sartre disait « c’est l’antisémite qui crée le juif ». Seulement si aujourd’hui Israël se définit comme un Etat communautaire, ethnocentrique, ce n’est pas face à une persécution antisémite, c’est, selon Shlomo Sand, pour exclure 25% de sa population. C’est pourquoi il demande que sur sa carte d’identité il soit mentionné « israélien » et non « juif ». Cela a été refusé par la Cour Suprême. En Israël on peut être déclaré juif, arabe ou druze mais on ne peut pas être seulement israélien. Ce qui est dérangeant là-dedans c’est que la Cour Suprême est d’accord avec les antisémites. On est juif parce qu’on est né de mère juive où que cela soit dans le monde tandis qu’un citoyen considéré comme arabe ne le sera jamais. On peut devenir chrétien, musulman ou bouddhiste mais on ne peut pas devenir juif. On peut cesser d’être chrétien, musulman ou bouddhiste mais on ne peut pas cesser d’être juif selon la loi israélienne.  C’est un problème pour tout démocrate mais plus encore pour un athée né de parents eux-mêmes athées.

image 3Shlomo Sand se sent solidaire des palestiniens qui sont persécutés mais pas de ceux qui en France ou aux Etats-Unis se revendiquent de la qualité de juif comme d’un capital symbolique de souffrance qui leur conférerait des droits. Ceux-là s’identifient avec Israël, qu’ils soutiennent quelle que soit sa politique, alors qu’ils ne connaissent ni la langue, ni la culture du pays et qu’ils ne connaissent pas l’histoire de ses habitants. Ils concourent à forger un mythe et instrumentalisent les génocides perpétrés par les nazis en voulant en faire une exclusivité juive. Ils favorisent le repli communautariste dans leur pays et contribuent à la fuite en avant de l’Etat d’Israël. Ils créent de nouvelles frontières quand il faudrait ouvrir toutes les frontières. C’est en cela, nous dit Shlomo Sand, que cette affaire concerne tout le monde.

Les dévots de la philosophie critique

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Lors d’une conférence donnée récemment à la Sorbonne, la philosophe Isabelle Garo caractérisait ainsi les thèmes communs à Deleuze et Foucault et plus généralement à la philosophie critique contemporaine :

–          Critique de l’humanisme et du sujet

–          Critique de la rationalité et critique de la représentation

–          Dénonciation de la dialectique et anti-hégélianisme virulent

–          Théorisation du désir et de la sexualité

–          Montée des thématiques autogestionnaires et critique de l’Etat

–          Redéfinitions des exploités en tant qu’exclus

–          Promotion d’une analyse moléculaire de la politique ou d’une micro-politique allant de pair avec une critique généralisée de l’engagement classique ainsi qu’avec une critique des organisations politiques et syndicales

–          Esthétisation et sophistication croissante du discours philosophique

La seule énumération de ces thèmes, débarrassée de tout commentaire, sonne comme une critique ou comme une accusation. A  l’inverse, la présentation de thèses Deleuziennes ou Foucaldiennes sous la forme de citations des « maîtres » ou de leurs inspirateurs, fonctionne comme autant d’actes de dévotion. C’est ce qui m’apparait chaque fois que je prends connaissance des dernières productions de la page Facebook « Actualités de Gilles Deleuze ». Je ne peux m’empêcher d’être agacé quand je vois le nombre de gens qui applaudissent à ce qui ne m’inspire bien souvent rien d’autre qu’un haussement d’épaule.

Ainsi, cette citation de Nietzsche : « Celui qui ne dispose pas des deux tiers de sa journée pour lui-même est un esclave, qu’il soit d’ailleurs ce qu’il veut: politique, marchand, fonctionnaire, érudit ». Cela peut bien être signé d’un des plus grands noms de la philosophie, qu’est-ce donc d’autre qu’une ânerie doublée d’une insulte ! Et pourtant, il se trouve plus d’une vingtaine de lecteurs pour l’accompagner d’un « j’aime ». Je doute pourtant qu’ils soient tous libres de leur temps comme l’était le rentier Nietzsche (retraité à trente-cinq ans).

Ainsi du même auteur, cette énormité : « La notion de « Dieu » a été inventée comme antithèse de la vie – en elle se résume, en  une unité épouvantable, tout ce qui est nuisible, vénéneux, calomniateur, toute haine de la vie. La notion d' »au delà », de « monde-vrai » n’a été inventé que pour déprécier le seul monde qu’il y ait – pour ne plus conserver à notre réalité terrestre aucun but, aucune raison, aucune tâche ! La notion d' »âme », d' »esprit » et, en fin de compte, même d' »âme immortelle », a été inventée pour mépriser le corps, pour le rendre malade – « sacré » – pour apporter à toutes les choses qui méritent le sérieux dans la vie – les questions d’alimentation, de logement, de régime intellectuel, les soins à donner aux malades, la propreté, le temps qu’il fait – la plus épouvantable insouciance! Au lieu de la santé, le « salut de l’âme » – je veux dire une folie circulaire qui va des convulsions de la pénitence à l’hystérie de la rédemption! La notion de « péché » a été inventée en même temps que l’instrument de torture qui la complète, la notion de « libre arbitre », pour brouiller les instincts, pour faire de la méfiance à l’égard des instincts une seconde nature ». Bigre ! Quelle affaire et quelle révélation ! Je ne vois pas comment on peut prendre au sérieux une conception aussi unilatérale et anhistorique du monothéisme ni comment, sur de pareilles bases, on pourrait expliquer l’apparition, le développement et l’institutionnalisation du christianisme et toutes ses variantes comme, pour ne prendre que deux exemples, l’éthique du protestantisme, telle que l’a vu Max Weber, ou le Jansénisme. On ne peut guère prendre une telle idée pour autre chose que la manifestation d’une humeur haineuse, bien loin d’un « gai savoir ».

 Je ne dirai rien des image 2citations de Deleuze qui sont toutes trop longues pour être reprises ici mais qui ont en commun leur obscurité et l’apparente incongruité de leur argumentation. Un échantillon suffit ; par exemple : « Il n’y a pas de premier terme qui soit répété ; et même notre amour d’enfant pour la mère répète d’autres amours d’adultes à l’égard d’autres femmes, un peu comme le héros de la Recherche rejoue avec sa mère la passion de Swann pour Odette ». Je suis peut-être borné mais je ne comprends pas comment on peut dire en quelque sens que ce soit (sinon comme procédé romanesque) que l’amour de l’enfant pour sa mère répète (se modèle sur ?) les amours adultes puisqu’il en précède de loin l’expérience. Je comprends encore moins le « un peu » qui ramène là-dedans l’inépuisable « recherche du temps perdu ». Pour tout avouer je ne comprends pas du tout en quoi cela rend intelligible l’idée de départ qui est que « la mort n’a rien à voir avec un modèle matériel ».

 Passons plutôt à la dernière livraison du site qui consiste en une citation de Foucault. Je lis : « Chaque société a son régime de vérité, sa politique générale de la vérité: c’est-à-dire les types de discours qu’elle accueille et fait fonctionner comme vrais; les mécanismes et les instances qui permettent de distinguer les énoncés vrais ou faux, la manière dont on sanctionne les uns et les autres; les techniques et les procédures qui sont valorisées pour l’obtention de la vérité; le statut de ceux qui ont la charge de dire ce qui fonctionne comme vrai ». On est face à un exemple de critique de la rationalité et de la représentation que signalait Isabelle Garo. Comme il n’est rien dit qui puisse situer le contexte, il reste que Foucault semble vouloir ignorer qu’il y a des vérités qui s’imposent malgré les sociétés et leur « régime de vérité » et qui même les forcent à modifier ce régime. Et puis Foucault ne se voit-il pas lui-même comme un porteur de vérité. Ce seul fait aurait dû le conduire à pondérer son affirmation et certainement à la dialectiser. « L’infâme dialectique » ne s’évacue pas si facilement. Reste qu’encore une fois une vingtaine de personnes applaudissent et que j’en suis surpris, moi qui n’ai vu là qu’une thèse excessive et insuffisamment nuancée. Décidément, je m’étonne que les adeptes de la philosophie critique aient aussi peu d’esprit critique et qu’ils puissent ainsi se comporter comme des dévots.